Lorsqu'on voit Orange Mécanique, on comprend la polémique qu'il a pu déclencher à sa sortie, tant certains partis pris scenaristiques et visuels peuvent choquer : Orange Mécanique n'est pas une œuvre qui laisse de marbre. Tout d'abord par sa musique, puisque l'OST du métrage est largement composée de remix electro de Beethoven, par ses visuels ensuite, qui ont quelque chose de très cartoon, alors même que le film est d'une grande et brute violence, on y voit beaucoup de folie, à travers le personnage d'Alex deLarge, qui repousse autant qu'il attire, dans sa perversion, puis dans sa prétendue perfection. Orange Mécanique ne laisse pas de marbre, tant les questions qu'il pose sont complexes, tant son message est imperceptible, et lorsqu'on en sort, il est presque difficile de savoir ce qu'on a vu, et même des décennies après sa sortie, le film a des allures avant gardistes, voire expérimentales.