Paddington veut offrir à sa tante, qui a eu 100 ans, un livre pop-up qui représente Londres, elle qui n'y est jamais allée. Seulement, il va être accusé à tort du vol du livre, et va aller en prison, poussant la famille Brown à l'aider.
Trois ans après son triomphe en salles, Paddington revient avec une suite dont je peux dire qu'elle est une des rares à être supérieure à son prédécesseur, car c'est non seulement adorable, réjouissant, tous les adjectifs positifs qu'on veut, mais surtout, c'est divertissant. Car le monde montré par Paddington est en quelque sorte idéal, où tout le monde y est gentil, y compris les prisonniers qui vont s'attendrir à sa rencontre, simplement parce qu'il sait faire de la marmelade d'orange, y compris le chef joué par Brendan Gleeson.
Et surtout, c'est le personnage de Paddington, joué par Ben Wishaw, que je trouve toujours aussi chou, avec la fameux label Cro Mignon©, qui ne veut jamais de mal à qui que ce soit, toujours dans la naïveté ainsi que dans une politesse typiquement british. L'autre bonne surprise est le méchant joué par l'excellent Hugh Grant, qui a dit d'ailleurs (par provocation ?) que c'est le meilleur film de sa carrière tant il s'est éclaté ! Et ça se voit d'ailleurs en comédien raté fan de Laurence Olivier, qui parle avec des mannequins habillés en personnages de Shakespeare joués par l'acteur, toujours dans ce côté excentrique qui fait plaisir à voir.
C'est toujours pour un public familial, avec une dernière scène qui pourrait faire couler une larmichette aux plus insensibles d'entre nous, c'est un pur bonheur à voir, en espérant voir d'autres volets.