Au vu de la bande-annonce, je m’attendais à une copie bas de gamme d’alien, et si un ami ne m’avait pas affirmé qu’il y ait une bonne histoire, je ne l’aurais probablement pas regardé. Et cela aurait été bien dommage !
Dans « pandorum », la Terre est surpeuplée et a quasiment épuisé toutes ses ressources. Il faut d’urgence trouver d’autres mondes, et c’est dans ce but qu’un vaisseau est envoyé sur une autre planète. Des hommes se réveillent dans ce vaisseau, mais alors que d’autres membres auraient du se trouver présent à leur réveil, il n’y a personne. Et ils ne se rappellent de rien. Ils vont donc chercher à comprendre ce qui s’est passé, rencontré d’autres membres qui pour la plupart n’en savent guère plus, tous occupés à échapper à une bande de monstres humanoïdes. D’où viennent-ils ? Qu’est-il arrivé au vaisseau et à l’équipage ? Ces questions vont se poser tout au long du film, et l’on suit les survivants dans leur quête de réponses et leur lutte pour la survie. Jusqu’aux premiers éléments de réponses et jusqu’à ce que leur mémoire leur revienne…
On y découvre une facette peu reluisante de l’humanité : une humanité ou le masque de la civilisation paraît bien mince, et sous cette mince couche apparaît une folie latente, ou l’altruisme disparaît lorsqu’il s’agit assurer sa survie, les survivants luttant contre les autres. Sans compter le contexte très pessimiste sur l’avenir de l’humanité.
Certes, c’est parfois filmé de manière un peu brouillon, surtout les combat, le casting peut paraître douteux, mais ce film en apparence sans prétention se révèle être en fait une très bonne surprise : l’histoire est surprenante avec de bonnes idées, et le besoin de connaître le fin mot de l’histoire crée une certaine tension tout au long du film. Et j’ai bien aimé la dernière scène.