Panic Room, à première vue, on se dit que c'est un film d'horreur un peu cliché, presqu'un directe DVD. Son scénario est d'une simplicité par son contexte. Mais chaque détail est pensé précisément. Comme les personnages qui ajoutent de la légèreté dans la lourdeur du drame. Cela rappelle les casseurs-flowters de "Maman, j'ai raté l'avion". Ou encore la scène d'ouverture qui permet au spectateur de s'approprier les lieux. C'est finalement les limites de l'histoire qui le rend difficile à réaliser.
Pitch
Après un divorce, une mère et sa fille d'une dizaine d'années, emménage dans un appartement new-yorkais bien trop vaste pour eux deux. Une nuit, 3 cambrioleurs entre dans la maison. De là, commence le rapport de force entre les deux camps.
Puis ont voit "Réaliser par David Fincher", qui sort de : "Seven", "The Game", "Fight Club".
Des films au scénario complexe. Où la réalisation de Fincher a transcendé leur histoire. Comme-ci que Fincher pouvait rendre n'importe quoi, passionnant à l'image.
C'est pour cela qu'au-delà de l'enjeu dramatique du film, ce que j'en retiens est un film de bricolage, où la maison est l'acteur principal. Elle est un terrain de jeu, avec lequel les personnages vont intéragir de toutes les manières possible.
Usant de perceuse, de scotch, de masse, de marteau, de tuyaux, du câble téléphonique, des portes, des fenêtres, des murs, du sol au plafond, de l'ascenseur, de l'escalier, et de pleins d'autres outillages.
A la fin du film, comme une visite, nous avons fait le tour du propriétaire. Et finalement, on va peut-être acheter une autre maison.
De son histoire et son adaptation visuelle, Panic Room est une leçon de cinéma. Qui apprend à rendre intéressant des personnages, un lieu, tout en y mettant du suspense, de la tension, de l'action, de l'empathie. Et nous montre tout ce qu'il est possible de faire avec une caméra dans un huis-clos. Avec 3 clous et du schotch...