Le Fils à Jo m'avait séduit pour son côté chaleureux, humain, bourru. Ben, Papi-Sitter, sous son titre peu engageant, m'a fait le même effet.
Je me suis marré, j'ai levé les yeux au ciel parce que deux personnalités que tout oppose et qui vont devenir potes à la fin j'ai l'impression que c'est aussi vieux que le cinéma, j'ai été touché. Parce que c'est ça la vie. Ce sont des coups à boire et à tirer, des mensonges qu'on raconte pour épater les copains ou la fille (ou le mec) avec qui on veut sortir, des engueulades, de la bonne bouffe, etc, etc.
Et Philippe Guillard a voulu raconter tout ça avec ses potes : Marchal et Lanvin qu'on avait déjà vu dans Le Fils à Jo et Les Lyonnais. J'ai remarqué avec plaisir la brève apparition à la fin de François Levantal et Francis Renaud, des potes de Marchal.
Ça parle aussi beaucoup de la jeunesse d'aujourd'hui et de ses problèmes à trouver une voie pouvant leur correspondre. C'est vrai qu'il y a toujours cette ambiguïté entre les vœux à inscrire sur Parcoursup, le bac à préparer et à avoir (avec en plus le stress communicatif des parents et des enseignants), et les incertitudes qu'on peut avoir sur son avenir professionnel. Moi même, j'ai finalement trouvé sur le tard et encore je ne suis même pas sûr d'avoir pris la bonne décision. Je n'ose pas imaginer à dix-huit ans.