J'avoue que quand j'ai vu ce film, je me suis dit après tout pourquoi pas. Il m'a semblé que j'avais perçu une part de romance qui m'a plutôt séduite au passage. Et comme quoi le hasard fait bien les choses, j'ai été transporté par cette beauté. Bon il est certain que se concevoir une vie en attendant que la véritable démarre 90 ans plus tard, peut sembler saugrenue. Mais j'ai trouvé l'idée de fond extrêmement poétique et pleine de bonne volonté.
Le début a un petit côté façon Wall-E, et je noterai au passage qu'il ya comme une étrange ressemblance avec Abyss de Cameron, à la différence que l'histoire ici se déroule dans un gigantesque vaisseau façon Star Wars ou même la guerre des mondes mais sans les aliens.
En bref je dirais que la rencontre entre Jim (Prat) et Aurora (Lawrence) n'a rien d'une coîncidence, en effet il s'agit de l'oeuvre du destin. Il fallait qu'ils se rencontrent, qu'ils apprennent à se connaître, jusqu'à.. enfin je pense que tout le monde l'aura compris.
Je noterai en revanche que le film a de fâcheuses tendances à avoir une tournure anxiogène. On a l'impression que nos deux héros vont toujours se retrouver dans une situation délicate, ce qui est le cas, mais on pourrait penser qu'ils vont finir aspirer dans la voie lactée ou que les nombreuses scènes en apesanteur ou d'explosions vont les faire manquer d'oxygène et les faire tomber dans un vide façon "puits du Sarlacc". Je dois reconnaître que j'ai même versé une toute petite larmichette vers la fin.
Pour résumer je pense que ce passengers est une agréable surprise et que le message est très clair, RIEN n'arrête l'amour et surtout pas la mort. Car même dans un endroit restreint il est toujours possible de se concevoir une vie et que au fond nous sommes les artisans de notre bonheur ou de notre malheur.