Une passion diluée par la médiocrité...
Avant de voir le générique de début, j'ignorais que ce film était adapté d'un roman de Jun'ichirō Tanizaki qui est mon auteur japonais favori ; et comme je suis du genre à ne pas aimer voir un film avant d'avoir lu l'oeuvre littéraire dont il est adapté j'ai hésité à arrêter de regarder à ce moment-là...
Mais mon côté un brin obsédé a pris le dessus : histoire lesbienne ajoutée à Ayako Wakao, qui est pour moi la plus belle actrice du Pays du Soleil Levant, faut pas se demander pourquoi...
D'un côté mal m'en a pris, d'un autre c'est sans importance...
Mal m'en a pris parce que le film est mauvais tout simplement, le jeu des acteurs est excessif manquant totalement de la subtilité qu'avait l'air d'exiger l'histoire (ça je vous le confirmerai après avoir lu le roman !!!), et la réalisation, entre sa photo en couleurs réussissant l'exploit d'être fade en même temps que criarde et son montage bâclé, a l'air souvent d'être celle d'un amateur.
Et c'est sans importance car l'aspect positif de cette chose négative, c'est que l'ensemble est très facilement oubliable et que donc je peux lire le roman comme si je connaissais pas du tout ce qu'il contient.