« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. »
C'est un train qui se dirige en sens inverse vers la contrée des désillusions.
Une histoire à reculons d'un homme qui vit à rebours de ses passions.
Une quête éperdue de lui-même dans le déni de sa raison,
Dans la fureur bouillonnante de ses aspirations,
Menées à termes par la trahison.
Un peu d'amour
En guise de salut ou d'écueil.
Des remords autour
Le bouleversement du deuil.
Une blessure persistante.
Une noirceur insistante.
Des regrets infinis.
l'innocence, la tragédie.
Apparition obscure, indéfinie.
Ses rêves débutent quand tout fini
Vils instincts et oubli de soi pour seul refuge.
Contradiction et ambigüité pour seuls transfuges.
Silhouette fantasmée.
Tortures infligées.
Pellicule effacée.
L'arme au poing comme le remède
À une douleur sans intermède.
Sa fin pitoyable.
Et ce chemin de fer inexorable...
Mouais, un petit moment de poésie plutôt calamiteuse mais, bon... vous l'aurez deviné, c'est pas mon truc. Une fois n'est pas coutume, je vous rassure. Et puis ça m'est venu comme ça (genre) pour tenter de retranscrire mon ressenti sur ce film.
Un dédale de séquences riche d'images marquantes et savamment orchestrées pour montrer la vacuité d'une vie outrageuse, menant à la solitude et au dénuement, dans un engrenage où la conscience de soi et la confiance d'autrui se délitent comme peau de chagrin.
Un cocktail de violence, de tristesse et d'amertume, aux notes d'espérances parcimonieuses, d'une force émotionnelle tour à tour fulgurante et latente. Un poème noir talentueux aussi troublant que poignant.
Bref, j'ai beaucoup aimé...