En Floride, James Bond s’apprête à assister au mariage de son ami Felix Leiter (agent secret pour le compte de la CIA) lorsqu’ils apprennent au même moment qu’un important baron de la drogue vient d’atterrir sur le sol américain. Ils décident de l’intercepter mais rien ne va se passer comme prévu…
Deuxième et dernière participation pour Timothy Dalton dans le costume de l’agent 007. A cette occasion, on retrouve de nouveau John Glen derrière la caméra. Oubliez l’humour lourdingue à la Roger Moore, cette fois-ci, on se retrouve devant un James Bond bien plus sérieux qu’à son habitude et dans une histoire plus sombre aussi.
James Bond doit faire face à un trafiquant de drogue sans scrupule,
allant jusqu’à faire assassiner Felix Leiter et son épouse,
contraignant Bond à une vengeance musclée, quitte à se mettre à dos M qui le menace de lui retirer son permis de tuer. On se retrouve face à un James Bond torturé et violent, prêt à tout pour se venger. Pour ce 16ème opus de la saga, Permis de tuer (1989) détonne par sa violence aussi bien physique que verbale
(Felix Leiter se fait dévorer par un requin, Dario fini broyer vivant et Milton Krest à la tête qui explose dans un caisson hyperbare).
Aucun temps mort pendant 2h et ce, dès la scène de pré-générique. Timothy Dalton effectuant la plupart de ses cascades, cela nous évite d’avoir droit à des scènes tournées en transparence, comme cela était le cas avec Sean Connery ou Roger Moore. Cascades aériennes, maritimes, sous-marines ou routières, on en a clairement pour notre argent et les décors invitent au dépaysement.
Côté distribution, là aussi ils ont fait les choses en grand, puisqu’on y retrouve dans les rôles principaux Robert Davi, Benicio del Toro (dans l’un de ses tous premiers films, à seulement 22ans) et Pam Bouvier dans le rôle de la James Bond girl. Timothy Dalton incarne à merveille l’agent 007, difficile de ne pas admettre que c’est un véritable gâchis que sa participation puisse s’arrêter ici, sa prestation nous offre un avant-goût de ce que fera Daniel Craig 15ans plus tard avec Casino Royale (2006).
(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)
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« Quand tu seras pris aux chevilles, tu me supplieras de te laisser parler. Quand tu seras pris aux genoux, tu me lècheras même le cul pour que j’te tue ! »
Mes autres répliques
Le cycle 007 avec Timothy Dalton au complet :
│ Tuer n'est pas jouer (1987) ★★☆☆
│ Permis de tuer (1989) ★★★☆