Quand Peter Pan refuse de grandir, mais Disney refuse d’évoluer
Dans Peter Pan & Wendy, on assiste à l’aventure d’un garçon qui ne veut pas grandir, réalisée par une entreprise qui ne veut pas innover. En 1h46, on traverse un scénario si bâclé qu’il donnerait envie au Capitaine Crochet de plonger de lui-même dans la gueule du crocodile. L’histoire traîne comme un gosse qu’on force à faire ses devoirs : longue, laborieuse et sans âme.
Les musiques du néant et les acteurs perdus
On attendait des mélodies qui nous transporteraient, on reçoit une bande-son aussi mémorable qu’un fond sonore d’ascenseur. Et les acteurs, parlons-en. Jude Law en Capitaine Crochet ? Un mec censé incarner la terreur des mers ressemble à un prof d’histoire-géo fatigué. Quant aux autres… disons qu’ils auraient été mieux dans une pub pour des céréales bio que dans un film censé raviver la magie.
L’inclusivité forcée, ou comment perdre la boussole
Disney a visiblement décidé de transformer les Garçons Perdus en Groupe des Inclusifs Anonymes. Filles, garçons, probablement un triton et une licorne non-binaire en arrière-plan, tout est là sauf… la cohérence. Pourquoi ne pas les renommer Les Enfants Perdus, me demanderez-vous ? Parce que ça aurait nécessité 30 secondes de réflexion, et c’est déjà trop pour ce film.
Les effets spéciaux ou le crash visuel
Vous pensiez que le Pays Imaginaire serait une explosion visuelle ? Mauvaise nouvelle : même un écran de veille Windows 98 est plus immersif. Les CGI sont passables, mais on sent la production faite à la va-vite, comme un fast-food mangé dans une voiture à l’arrêt. Il y a des fées, des pirates et des paysages… mais pas de magie.
Le film qui s’ennuie lui-même
Disney réussit un exploit : rendre Peter Pan, symbole d’aventure et de liberté, aussi captivant qu’un cours de comptabilité. On baille, on soupire, et on se demande pourquoi on ne regarde pas simplement le dessin animé, qui avait au moins le mérite d’être charmant et audacieux à son époque.
Conclusion : À oublier plus vite que son ombre
Avec Peter Pan & Wendy, Disney prouve une fois de plus qu’il est passé maître dans l’art du recyclage raté. Long sans être profond, moderne sans être audacieux, ce film n’a rien d’un retour triomphant au Pays Imaginaire. Revoyez le dessin animé, lisez le livre, ou même regardez les nuages passer : tout est mieux que cette adaptation.
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