Seul Google peut taper Chuck Norris.
Après un sauvetage houleux au Vietnam, James Braddock y retourne pour sauver des soldats capturés par des Vietcongs.
Alors ici, on a Chuck Norris, sa barbe, son bandana et son torse velu, qui fait tout péter, notamment avec sa mitraillette phallique, et qui rejette même les avances d'une femme, car oui, ce mec a des burnes et il va à lui seul refaire la guerre du Vietnam ! Ça fait partie de ces films de l'ère Reaganien qui voulaient redonner foi aux Américains, de manière à réécrire l'histoire, ce qui est déjà fortement douteux au niveau de la morale.
C'est sans doute pour ça que Portés disparus sera le plus grand succès de la carrière solo de Chuck Norris (en tant qu'acteur principal), en plus de ressembler à Rambo 2, sorti à la même période.
C'est quand même du nanar de haute volée, et on rigole bien devant les mannequins qui volent, des explosions répétées plusieurs fois, et cet extraordinaire plan-séquence où réveillé par un cauchemar, Chuck se lève en sursaut (et avec son torse luisant), va dans le frigo chercher une bière et jette un œil par la fenêtre : ce n'est pas Alfonso Cuaron qui oserait un tel plan !