Vous la sentez venir la critique plein de jeux de mot sur le feu ? Et bien, c'est parti
Et bien, je peux affirmer que le cinéma français a encore des choses à nous montrer. Cocorico, nous avons encore du talent.
Du talent, il en a fallu pour nous présenter ce petit bijou incandescent de deux heures où un duo / trio d'actrices nous illuminent de toute leur grâce. Des plans à couper le souffle s'enchaînent dans une narration fluide. La réalisatrice se permet même de nous présenter cette œuvre sans qu'aucune note de musique ne crépite à nos oreilles ou si peu.
Ce qui est paradoxale, d'ailleurs puisque les deux scènes où la musique est présente sont clairement deux des meilleures scènes du film. Le plan qui donne son nom au film sublime A Haenel comme jamais : elle est rayonnante, belle, puissante. De base, j'aime vraiment son visage car je trouve que les émotions y ressortent particulièrement.
N Merlant n'est pas en reste. Son regard, ah son regard ! Ses yeux sombres au possible semblent jeter du feu en permanence [l'expression existe, hein]. Quelque soit le rôle qu'elle a, elle est juste. Clairement à suivre. [Bon, j'exclu son rôle dans la Fête des Mères, mais ce n'est pas elle le problème mais plutôt tout le reste].
Deuxième film où je vois L Bujrami et de même, je suis conquis.
Les deux heures sont un peu longues mais la récompense du dernier plan vaut sans aucun doute l'attente. C'est beau, c'est puissant.
L'analogie avec l'histoire d'Eurydice et Orphée est émouvante et assez bien amenée. La conclusion - amère donc - est satisfaisante tant elle brille par la beauté des plans et la simplicité de la narration.
Tout ça pour dire que j'ai passé un bon moment !