Prisoners (2013) se déroule dans une petite bourgade de Pennsylvanie. Deux fillettes de six ans sont portées disparues. Très rapidement, le suspect n°1 est désigné, il s’agit d’un simple d’esprit qui, à la vue de la police, prend la suite et peinera à expliquer son geste. Relâché à l’issue de sa garde à vue et faute de preuve, le père de l’une des fillettes n’a pas l’intention de rester les bras croisés, les jours sont comptés s’il veut pouvoir les retrouver. Démarre alors, une course contre la montre à la recherche du coupable, de la vérité et surtout, des fillettes.
Sorti quelques années auparavant, le revenge-movie canadien Les Sept Jours du talion (2010) de Daniel Grou a semble-t-il, quelques similitudes avec le film de Denis Villeneuve. Pour son premier long-métrage US, le réalisateur québécois retrouve pour la seconde fois Jake Gyllenhaal (bien que ce film soit sorti en premier, il l’avait au-préalablement déjà dirigé dans le kafkaïen Enemy - 2014).
Si les 150min du film vous effraient, n’en tenez pas compte, tant l’histoire s’avère à la fois palpitante et angoissante. La mise en scène est tellement fluide que l’on se retrouve happé au cœur de ce thriller psychologique avec une réelle aisance. Un scénario labyrinthique habillement construit, autour d’une brochette d’acteurs tous plus brillants les uns que les autres, Jake Gyllenhaal (toujours aussi parfait), Hugh Jackman (bluffant !) & Paul Dano (qui était déjà redoutable en dégénéré dans Taking Lives - 2004). Ajoutez à cela, la magnifique photo signée Roger Deakins (Blade Runner 2049 - 2017), difficile de ne pas succomber à ce thriller infernal, où les pièces du puzzle ne s’imbriquent rarement comme on l’espère et ce, jusqu’à la toute fin.
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