Je vais faire une confession. J'ai beau lui reconnaître une singularité et une audace, le cinéma d'Alain Resnais me sort par les yeux par l'ennui profond qu'il procure chez moi.
Providence n'est pas une exception. C'est un film singulier, ce serait de mauvaise foi de dire le contraire ; c'est un film audacieux parce que dans les trois premiers quarts on suit les délires d'imagination d'un vieil écrivain au crépuscule de sa vie.
Mais le risque avec un tel sujet, c'est que ça finisse par tourner sérieusement en rond ; et c'est le cas...
Le faible intérêt de l'ensemble tient surtout sur le casting prestigieux ; mention spéciale à John Gielgud. Mais autrement pour moi le film s'oublie très facilement, comme tous les Resnais que j'ai vus en fait.