Ce film traite de la difficulté de faire confiance à autrui et de la culpabilité de la perte à travers la galerie des personnages qui sont développés dans l'intrigue. Malgré un casting alléchant, le scénario ne tient pas ses promesses pour devenir complètement incohérent dans les liens entre les personnages.
Le plus absurde est celui entre le personnage de Mila Kunis qui fait tout pour retrouver son enfant aux Etats Unis mais travaille dans l'hôtel parisien où se trouve les personnages interprétés par Liam Neeson et Olivia Wilde
. Oui, vous avez bien lu ! le scénariste a dû se dire que je n'ai pas besoin d'être cohérent en géographie du moment où j'ai des personnages qui accrochent le spectateur. Sauf que le personnage de James Franco est superficiel et n'apporte pas grand chose à l'intrigue. Seul, Liam Neeson s'en sort bien. La justification de l'attitude du personnage Olivia Wilde est plus que discutable et tombe comme un cheveu sur la soupe. Moran Atias est l'atout charme de ce film qui éclipse complètement la prestation d'Adrian Brody. Mila Kunis fait le minimun syndical en mère faisant tout pour retrouver son fils sans que l'on éprouve la moindre empathie pour son personnage. Ce qui est un comble pour un drame. C'est plutôt la confiance du spectateur envers le scénariste qui est mise à rude épreuve pendant ce film qui s'étend sur plus de 2 heures.
Kim Basinger et Maria Bello sont les seuls personnages féminins à avoir un peu de profondeur. Cela ne suffit pas à faire de ce puzzle, un chef d’œuvre, mais plutôt une construction scénaristique qui se dégrade au fur et à mesure que l'on approche de la révélation finale qui tombe à plat.
La fin ne se justifie pas vraiment au regard de tout ce qui a été développé avant si on prend tous les personnages comme étant réels. Après, si l'on considère que tous les personnages que l'on a vu sortent de l'imagination de l'écrivain pour exorciser la culpabilité de la perte de son enfant, c'est compréhensible mais très alambiqué pour pas grand chose au final.
Il y a une chose amusante dans le film, c'est que l'on retrouve dans l'appartement de James Franco l’œuvre artistique qui a servi pour le générique du début qui est originale.