Ce film parlera sans doute plus aux moins «jeunes», quoique n’importe qui peut se sentir concerné. Un film, dans son enquête un peu incohérente, certes, mais le ou les sujet(s) du film concernent l’amitié entre deux femmes que le «métier» particulier a incontestablement rapprochées, au point de «fermer» les yeux sur les bêtises du fils de l’une et la méchanceté de la fille de l’autre. Ludivine Sagnier qui ne fait pas partie de mes actrices préférées, incarne bien ce personnage de fille intéressée et peu aimante, quasi méchante avec sa mère, incarnée par une Hélène Vincent au top de sa forme, à un âge qui permet de garder confiance en l’hiver de la Vie. Elle est totalement pétillante, tout le long du film et ça fait du bien de voir une actrice de cet âge très bien filmée par François Ozon, lequel nous parle d’une relation mère-fille électrique et toxique tout comme le sont les champignons. Au fur et à mesure du film, on comprend pourquoi. Il filme également la relation grand-mère/ petit-fils, avec justesse. Le fait est qu’Ozon a un peu trop mêlé les genres, une histoire «policière» un peu bâclée. Le fils/ Pierre Lottin de Marie-Claire qu’incarne Josiane Balasko, est instable, tout juste sorti de prison. Il saura bien profiter de la relation tendue entre Michelle (Hélène Vincent)et Valerie (Ludivine Sagnier). Le film parle de l’Amour maternel, lequel perdure malgré les vexations, le rejet et au delà de la Mort. Notre Hélène Vincent, Madame Le Quesnoy dans « La vie est un long fleuve tranquille », sorti en 1988, il y a 36 ans, nous avait bien fait rire en catho coincée. Grâce à Ozon, on la retrouve à 81 ans, en ex-prostituée, avec une aversion pour le catéchisme ! 😉 Pas forcément le film de l’année mais intéressant tout de même car qui ose filmer les actrices de cet âge là ? Peu de réalisateurs ! La voir danser et s’éclater avec Vincent, le fils de feu son amie, jouée par Josiane Balasko, est un régal. Elle se prend d’affection pour un «fils» qui veut faire le bien, même s’il fait le mal, au final. Il réussira à sa manière, à rapprocher le petit-fils avec sa mamie. Si les deux amies ont fait ce qu’elles ont pu, avec leur enfant respectif, Ozon met l’accent sur le fait que l’on a toujours quelque chose à reprocher à sa mère, quoiqu’elle fasse. Et l’on sait bien que l’Amour maternel est éternel et surtout inconditionnel. Une jolie histoire sur le temps qui reste. « On est bien peu de chose et mon amie la Rose.. » Alors, profitons de ceux et celles que l’on aime, avant qu’il ne soit trop tard..Laissons les querelles dans un coin.. Voilà ce que je retiens de ce film de François Ozon. À voir!( pour moi, c’est bien plus qu’un téléfilm) ♥️

PassionArt7
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le 4 oct. 2024

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