Un beau royaume comme tant d'autres (normal, c'est Disney). La reine se meurt et l'on trouve une fleur magique pour la soigner. Sa fille, prénommée Raiponce, naît et sa chevelure est imprégné du pouvoir de cette fleur, pouvoir que la mère Gothel entend bien garder pour elle afin de rester éternellement jeune, en enlevant Raiponce et en la séquestrant dans une tour.
Le studio Disney renaît de ses cendres (avec l'aide bienvenue du fondateur historique de Pixar) et réussit sa réappropriation des contes de fées sans virer à la lourdeur parodique (voire autoparodique...) et pop-culturesque des gags qui embourbe la série Shrek et la majeure partie de l'écurie Dreamworks depuis des années, même s'il faut sacrifier aux traditionnels apanages de la maison (des gentils brigands et des chansons qui ne servent pas à grand-chose). La méchante est la plus flippante du genre depuis au moins Frollo il y a 15 ans et l’héroïne à la chevelure immense est tout sauf cliché.