Je ne sais pas vraiment pourquoi je me suis mise en tête qu'il fallait absolument que je vois ce film. L'affiche sûrement et le titre ont dû m'intriguer. J'y suis donc allée sans savoir de quoi il s'agissait précisément.
Originellement photographe, Richard Billingham est passé à la réalisation avec Ray & Liz qui est donc son tout premier long-métrage. On retrouve justement la source du film dans une de ses séries photos "Ray's a Laugh" sur laquelle le scénario s'est directement basé (il s'agit en effet de photographies de l'oncle du metteur en scène et ces dernières ont été prises quand Richard vivait avec Ray). Ces photos sont donc une toile de fond comme le réalisateur dit lui-même, une référence.
Premièrement je dois dire que j'ai tout de suite été séduite par la photographie : le 4/3, les couleurs pastels, les jeux de lumière et d'ombres sur les murs, les rayons de soleil à travers les rideaux, tout est cadré avec une minutie remarquable et tous les détails des décors ont ravis mes yeux du premier au dernier plan.
Pour ce qui est de l'histoire, j'ai eu un peu plus de mal à lui trouver un vrai intérêt. Attention, je suis une grande fan de film silencieux où il ne se passe pas grand chose, toutefois il faut tout de même que le tout ne se contente pas d'être un simple enchainement de séquences quotidiennes similaires. Ainsi, le film commence un peu comme il se termine et on sort de la salle sans vraiment savoir combien de temps s'est écoulé...
D'autre part c'est un film qui n'est pas "doux" à regarder puisqu'il dépeint une misère affligeante et une certaine précarité qui fait plutôt froid dans le dos.
Enfin, même si j'ai regretté un scénario un peu répétitif, je tire mon chapeau aux acteurs que j'ai trouvé épatants et parfaits dans leurs rôles.
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