REC utilise la technique du compte à rebours.
C'est assez risqué et beaucoup s'y sont cassés les dents (et le nez).
Pour rappel, cette technique se décompose en deux phases.
La première consiste à ventiler de manière ponctuelle, discrète et rusée les spectateurs du film pour bien les mettre en condition.
La seconde, surnommée le bouquet final, doit libérer d'un coup toute la tension accumulée (un peu comme un pet déchireur) et alimenter ainsi le public en sensations épiques.
Si REC réussit parfaitement sa première partie en installant une horreur nauséabonde du plus bel effet, il rate légèrement le coche sur sa finition grandiloquente qui éclabousse soudain toute la salle sans respect.
Mon slip a souffert mais j'en suis ressorti grandi.
Ceci ne peut être toléré mais nous sommes bons clients et la disette actuelle nous incombe de féliciter tout de même ce film pour sa mise en scène bien léchée.