Précision du montage valorisant le vide, avant et après avoir été occupés, comme une respiration naturelle. Force du cadrage lorsqu'il s'écarte pour laisser le protagoniste exprimer l'émotion par lui-même dans son environnement (son espace vitale), à l'opposé du plan rapproché qui dicte, supposé plus saisissant alors qu'il ne fait que brandir.
La scène de la plage est une merveille de sensibilité et de drôlerie contenue. Beaucoup d'humour bienvenu afin d'équilibrer le réalisme social décrit (scène entre Tané et Kukiko, son amie, la taquinant au sujet de l'affection dissimulée à l'égard de l'enfant !). Une nouvelle simple où élan du coeur et égoïsme dépeignent avec humanisme le japon d'après la guerre.
7,5/10