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Vexant paradoxe : après s’être appliqué à faire dans le pas trop spectaculaire (absence d’effets spéciaux frappante), et surtout dans le psychologiquement nuancé (pas trop de larmes et pas trop d’amour, merci) pendant la plus grande partie du film, Cortés termine sur du super lourd, en scénario (confrontation au sommet peu plausible) et en explications longues, pour que le renversement final, très capilo-tracté, ne passe pas complètement (mais alors complètement !) au-dessus de la tête du spectateur moyen (renversement final révélé à la fin de cette critique).

Reprenons, donc, puisque l’espèce de résumé ci-dessus tiré de Wipkipédia émane de rédacteurs qui n’ont manifestement pas vu le film : Tom Buckley (C. Murphy) vit DANS L’OMBRE de la scientifique sceptique Margaret Matheson (S. Weaver), laquelle s’emploie depuis des années à battre en brèche tous les phénomènes prétenduement paranormaux. Une longue première partie les montre démasquant les vilains truqueurs.

Arrive (il était temps, on s’ennuyait mollement, comme dans une soirée où on attend que les gens commencent à danser) le gros oiseau, Simon Silver (R. De Niro), parapshychose en — pas mal de choses, c’est pas très clair (en tout cas il vole. Correction, il flotte). Et là, coup de théâtre : la Matheson ne veut pas s’attaquer à lui. Pour une raison psychologiste plutôt pas bête, expliquée dans une mise en scène sobre, ça va.

Bon, les pitits n’enfants vous allez vous débrouiller avec le reste de l’histoire, je suis pas là pour vous résumer le truc. Quoiqu’il en soit, si vous attendiez des super-pouvoirs et des effets spéciaux, des scènes angoissantes, du grandiloquent, vous allez être déçus. C’est que Cortés voulait faire un film équilibré entre les deux approches, celle du paranormal et celle du scientifique. Du coup la première moitié (voire les deux tiers ?) du film tient du documentaire. La fin cherche à revenir du côté du spectaculaire – mais en restant sobre, vous voyez le dilemme ? Du coup la fin est tellement tarabiscotée qu’elle déçoit. Manque de bol, comme c’est, ben, la fin, on reste sur cette idée râtée…

__________________________________

Ci-dessous le coup de théâtre final :

…ɯlıɟ ǝl ǝuıɯɹǝʇ ǝs ǝnb snssǝp-ɐl ʇsǝ,ɔ ˙sǝıu sɹnoɾnoʇ ʇıɐʌɐ sǝl lı,nb ʇǝ '(ınddɐ,l ɐ sǝnbıldxǝuı sǝposıdǝ ɹns sʞɔɐq-ɥsɐlɟ) sǝsoɥɔ-ʎsd sɹıoʌnod sǝp ɐ lı,nb 'ʇuǝɯǝsnǝıɹoqɐl 'ʇuǝɯǝnƃuol 'ǝɔuouuɐ ʇǝ ǝɹʌnoɔǝp ʎǝlʞɔnq ɯoʇ 'ɹǝʌlıs ǝılıɯnɥ ɹıoʌɐ sǝɹdɐ,nb snoʌ-zǝɹnƃıɟ uǝq ˙ǝssıɹnǝlɟǝɹ lɐɯɹouɐɹɐd np ɹnǝʌɐɟ uǝ ǝsǝɥʇ ɐl ǝnb ʇnɐɟ lı 'ɹnǝnbnɹʇ ıɐɹʌ un ʇsǝ ɹǝʌlıs ˙s ǝnb ǝɹʌnoɔǝp uo puɐnb ıssnɐ ˙ǝnbıɟıʇuǝıɔs-lɐɯɹouɐɹɐd ǝnbıʇɐɯǝlqoɹd ɐl ǝp ǝǝɹqılınbǝ uoısıʌ ǝun ɹıoʌɐ ʇnǝʌ ɹnǝʇɐsılɐǝɹ ǝl ǝnb snoʌ-zǝlǝddɐɹ
Bestiol
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le 5 août 2012

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le 5 août 2012

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