Si on pourrait globalement répliquer les mêmes critiques quant à l'écriture de cet opus que pour le premier film, il faut quand même lui reconnaître qu'il a pour lui de bénéficier d'une meilleure atmosphère (en grande partie due à l'environnement nocturne, mais quand même).
Malheureusement le film n'a pas grand chose d'autre pour lui et semble même parfois copier un peu trop d'autres productions (j'ai repéré du Misssion Impossible, du New York 1997 ou du Rush Hour qui tombait un peu trop de nulle part...).
Le scénario, qui ne fait toujours office que de prétexte, ne prend pas tellement la peine ni de mettre en place sa tambouille ni d'expliciter les intentions de la si malveillante Umbrella Corporation. On se contentera de se dire que s'ils sont méchants, c'est parce qu'ils le sont. D'ailleurs ça tombe bien nos gentils sont gentils.
Quant à l'écriture des personnages, je dois admettre que je me suis amusé en voyant celui d'Alice passer de novice au premier film à celui de professeur pour les noobs ici, toujours dans cette idée de se la représenter comme le joueur qui serait propulsé dans un monde vidéoludique mais dont elle aurait déjà les codes grâce au premier film, donc.
Dommage que ce personnage n'aille pas beaucoup plus loin et dommage surtout que sa caractérisation n'insiste que sur son coté bad-ass et femme forte comme si elle n'avait que cela à offrir. (Underworld serait-il passé par là ?)
Les autres personnages ne seront pas mieux lotis et si les fan de la série de jeux videos apprécieront sans doute de voir à l'écran (enfin) des personnages clés de leurs jeux ils devront se contenter d'une écriture et de costumes qui en font surtout de parfaits cosplayeurs plus qu'autre chose. Celui de Jill Valentine en particulier sera particulièrement énervant avec des fringues assez grotesques et une écriture en miroir vis à vis du personnage d'Alice : une bad ass qui n'a rien à envier aux mecs, c'est tout. Girl power, les filles !
Enfin certains faits narrés ici ne pourront que faire lever les yeux au ciel, notamment ces rebondissements autour de la protagoniste principale qui nous la voient transformée en un super-héros moderne.... utilité ? à part un combat de gladiateur final et très mal monté je n'ai pas vraiment vu... ah si, ça montre encore à quel point les méchants le sont...
Le cliffhanger final, pour finir (justement) n'offre quant à lui pas grand chose de rassurant vis à vis de la direction que semble vouloir prendre la saga pour ses suites.
Nous verrons !
Mes critiques/avis sur la saga ici :Carnet de bord sur la saga Resident Evil