Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/05/25/resistance/

Extrait :

Fruit de la collaboration de l’Allemagne, la France et les USA, Résistance nous plonge aux côtés d’un groupe de religion juive, faisant tout pour survivre durant une période où personne ne veut d’eux. Son protagoniste, Marcel, est comédien sans doute fan de Chaplin. Il va s’engager plus qu’il n’aurait pu le croire dans une forme de résistance, dans le but de sauver des enfants, orphelins, juifs, de l’emprise Nazi, et sans doute, de la mort.


A l’affiche, beaucoup de grands noms, comme Jesse Eisenberg (Retour à zombieland, Insaisissables) qui campe un Marcel pleins de profondeur. D’abord assez égoïste, pour au final, ne penser qu’aux autres, quitte à tout perdre. Incarnant très bien un acteur mime, avec des mimiques assez particulières qui donnent envie de rire, mais qui deviennent vite très sérieuses. En acteur francophone, on retrouve une Clémence Poésy (Demain tout commence, Harry Potter) touchante et émouvante dans un rôle assez difficile. Elle aussi a beaucoup changé avec cette horrible guerre (en même temps, qu’elle guerre est belle ?). Autre nom, que l’on connait très bien désormais, celui de Bella Ramsey (Game of Thrones, The last of us), qui malgré un rôle secondaire, laisse une marque assez importante, avec également un rôle, pas si simple à jouer.


L’intrigue est inspirée d’une histoire vraie, Marcel et les autres ayant réellement existés. Toutefois, comme je le répète dans chaque chronique, les histoires vraies sont souvent un peu modifiées pour le format cinématographique, ainsi il faut que cela soit clinquant et palpitant, mais tout de même proche de ce que peut s’imaginer le spectateur. Si une scène semble trop surréaliste, malgré qu’elle soit réelle, elle pourrait alors voir son impact être diminué dans le film. Il est donc assez compliqué de savoir à 100% ce qui est vrai et ce qui a été un peu remodelé. Le plus simple, c’est de lire l’équivalent en livre s’il y en a un, ou alors de trouver des documentaires, qui seront un peu plus proche de la réalité. Comme on peut s’en douter avec le synopsis, le récit est très dramatique, même s’il y a des moments comiques. Ses moments augmentent d’ailleurs l’impact des scènes dramatiques qui ne tardent jamais à suivre. Il suffit d’ailleurs de regarder la page wikipédia de Marcel Marceau pour voir plusieurs détails différents, même s’il faut prendre ses informations avec des pincettes également.


Matthias Schweighöfer (Oppenheimer, Army of the dead) qui incarne Klaus Barbie, l’antagoniste du film très connu pour ses actes lorsqu’il était un officier nazi. Il n’hésitait pas à mettre la main à la patte pour torturer de pauvres innocents, si bien qu’il faut surnommer « le boucher de Lyon », ville où il a officié et qui possédait un grand groupe de résistance. Lorsque la roue a tourné, il a fait comme tant d’autres, et a fui vers l’Amérique du Sud (quel courage), sous un autre nom. Il finira par être extradé de Bolivie, dont il avait acquis la nationalité, en 1983, et sera condamné à perpétuité en 1987. Il décédera en 1991 à 77 ans, et n’aura donc passé que 5 ans derrière les barreaux pour ses crimes (oui, je trouve cela injuste, que c’est une peine bien trop gentille pour cet homme, qui a pu vivre la majorité de sa vie tranquillement). D’ailleurs la CIC (service de renseignement américain), l’aidera à se cacher durant la guerre froide, pareil pour la CIA quelques années plus tard, preuve que les USA ne sont des alliés que lorsque cela les arrange. Karma ou pas, lui et sa femme mourront d’un cancer, et son fils dans un accident 10 ans avant sa propre mort. Seule sa fille survivra et fondera une famille, après avoir coupé tout contact avec son père (j’ignore si c’est parce qu’elle le voyait comme un criminel, ou si c’était pour éviter de donner sa position).


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Sunread26
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le 25 mai 2024

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