Voir le film

La réalisatrice Delphine Deloget injecte son art du documentaire et sa passion du réel dans cette première fiction qui, si elle ne déborde formellement pas d'originalité, offre à son casting de belles prestations à contre-emploi (Efira en première ligne, évidemment).

A l'image de la vie de sa protagoniste, le film s'enfonce petit à petit et de manière irréversible dans un sujet social accablant car méconnu et analyse une machine judiciaire expéditive et intrusive dont on questionne, avec pertinence et compassion, la justesse.

Ou comment la fragilité sociale et une "marginalité" critiquée deviennent des motifs d'exclusion qui méritent recadrage et encadrement médical.

Créée

le 11 janv. 2024

Critique lue 15 fois

Charles Dubois

Écrit par

Critique lue 15 fois

D'autres avis sur Rien à perdre

Rien à perdre
Hawk
7

Rien à perdre : Ne jamais se résigner malgré l’adversité rencontrée

Ayant fait ses armes dans des documentaires dont Voyage en barbarie ayant obtenu le Prix Albert Londres en 2015, il s’agit de la première réalisation de Delphine Deloget sur un sujet social méritant...

Par

le 19 nov. 2023

12 j'aime

14

Rien à perdre
Cinephile-doux
7

L'enfant (dé)placé

La mère célibataire de Rien à perdre, qui vit seule avec ses deux enfants, n'est pas parfaite, loin de là, mais n'a t-elle pas raison de se révolter quand, après un accident domestique, son plus...

le 27 août 2023

10 j'aime

6

Rien à perdre
Fleming
7

Quand les services sociaux décident de retirer à une mère la garde de son enfant

Eh bien, contrairement à ce que je craignais, ce premier long métrage de Delphine Deloget n'est ni un mélo ni un tire-larmes. C'est un film réaliste, avec un bon scénario, finement écrit, des...

le 3 déc. 2023

7 j'aime

10

Du même critique

Les Blues Brothers
Charles_Dubois
5

Critique de Les Blues Brothers par Charles Dubois

Film emblématique d'une génération, The Blues Brothers n'a pas réussi à me convaincre. En tous cas pas totalement. Certes je n'ai pas passé un mauvais moment, j'ai même ri franchement à certains...

le 29 déc. 2015

18 j'aime