Silvana Mangano, qui n'avait que 19 ans au moment du tournage, est très belle et très sensuelle dans ce film de 1948 qui l'a révélée (si l'on fait abstraction des aisselles non épilées...). Mais je ne suis pas fan du cinéma italien en général et de sa veine néo-réaliste en particulier, et j'ai trouvé ce drame aussi chiant qu'insupportable, pour son jeu d'acteurs hyper expressionniste (Doris Downling en tête, qui récite tous ses dialogues en regardant au-delà de la caméra) et ses erreurs techniques (il y a notamment de gros problèmes de raccords de champs et de perspectives).
Lorsque la mort du héros, summum de l'absurde, a plié de rire la salle, j'ai su que je rangerais ce classique dans les séries B pénibles.