Une histoire de bravoure dans une galaxie lointaine, très lointaine !

Ah là là, c'était il y a déjà un an, Star Wars: le réveil de la force, épisode 7 et toute sa hype planétaire, un tel engouement pour un nouvel opus qui s'est finalement révélé comme l'une des plus puissantes claques cinématographiques qu'il m'ai été de prendre en pleine poire depuis facilement Avatar en 2009.
Pas forcément fan hardocre de Star Wars de la première heure, cet univers de SF et de Space Opéra fait que j'ai une grande affection pour l'univers de G.Lucas.
Et le 14 décembre, pratiquement pile un an après l'épisode 7, débarque "Rogue One" premier spin off qui n'est autre que le commencement d'une très longue série de films complémentaires, nous remmène dans cette galaxie lointaine, très lointaine afin de nous proposer une histoire inédite située entre l'épisode 3 et 4, juste avant le véritable commencement de l'histoire. Jyn Erso, fille du savant réputé Galen Erso, s'embarque avec un commando dans une périlleuse expédition dont la but est le vole des plans d'une arme secrète destructrice sur laquelle travail l'empire et capable d'éradiquer une planète tout entière en un clin d'oeil: "L'Etoile Noire". Voilà pour le pitch global.
Je n'attendais pas forcément Rogue One avec folle impatience étant donné qu'en cette période de Noël, la majeure partie de mon impatience était tourné vers l'autre film phare de Disney du moment, leur 56ème classique d'animation: Vaïana. Mais encore une fois, fort de sa hype critique et commerciale planétaire, je me devais de ne pas passer à côté du phénomène.
Eh bien ce fut une bonne surprise, pour un premier spin off c'est une franche réussite !
Rogue One, est un spin off réussi dans la mesure ou déjà il possède un véritable intérêt, une intrigue qui reste serte secondaire dans la chronologie des événements mais tout de même, le scénario est bien soigné et démontre un réel contenu narratif (pas juste un ramassis de fan service). Bien entendu, les rouages sont correctement connectés pour permettre de ne pas trahir les bases des épisodes 4,5 et 6.
Les fans seront ravis d'apercevoir les clins d'oeil et surtout

Le point fort principal que j'ai retenu de Rogue One est sa dimension "film de guerre" qu'on avait jusqu'à présent pas trop eu dans un Star Wars. Ici, les séquences de batailles intergalactiques entre Rebels et Stormtroopers sont bien intenses; Gareth Edwards insiste bien sur le tragique en insérant de bons moments de tensions, on voit les personnages confrontés à des choix, des sacrifices et je dois dire que c'est vraiment passionnant de voir des combattants au front avoir un grand sens du devoir et de la justice. Niveau action là on est servi avec des combats explosifs/chaotiques bénéficiant d'une mise en scène vraiment bien gérée.
Là ou par contre c'est plus discutable c'est sur le scénario, le contenu sur 2h15 est à mon goût bien trop inégal.

Mais fort heureusement, la deuxième parti corrige ce mauvais départ !

L'autre talon d'Achille de cette "Star Wars story" c'est surtout les personnages qui malgré l'effort pour leur donner du background reste désespérément lisses et creux. Je n'ai rien éprouvé pour le personnage de Cassian et je n'ai vu dans le personnage du robot K-2SO qu'une copie de mélange entre C-3PO et son caractère bavard qu'on a recyclé avec l'intelligence d'R-2D2.
Jyn Erso est une héroïne intéressante, je dois dire que ça a été une très bonne surprise de voir Félicity Jones dans un film d'action (j'avais découvert l'actrice pour la première fois dans "Une merveilleuse histoire de temps", biopic sur Stephen Hawkins sorti en 2015). Jyn me fait beaucoup penser à une Katniss bis sur le plan physique mais contrairement à l'héroïne d'Hunger Games, celle là n'est pas qu'un faire valoir pour mener une révolte mais bel et bien un soldat qui combat au front.
Ce qui est appréciable et surtout notable c'est que

Conclusion, Rogue One : A Star Wars story est une réussite, vraiment pas mal du tout pour un premier spin off. L'histoire héroïque de valeureux combattants luttant contre l'oppression de l'empire, un combat dont la galaxie se souviendra ;) 14,5/20