Rojo est à l'opposé du film didactique qui se voudrait raconter explicitement la période qui précède la dictature militaire de 76 en Argentine. Et pourtant, il en donne au spectateur une vision peut-être encore plus précise, qui s'imprègne en nous. Rojo est fait d'allégories, et c'est peut-être bien après être sorti de la salle de cinéma que la vision d'ensemble est la plus nette. N'est-ce pas à celà qu'on reconnait un certain nombre de grands films ?
Un très bon film qui raconte l'histoire non pas par les faits mais par ses racines psychologiques. Et c'est fascinant.