Le futur on connaît. On est loin des lendemains qui chantent... Quand c'est pas l'Etat qui tente de contrôler nos moindres pensées, ce sont les grandes corporations qui s'y mettent.
Dans "Rollerball", ces grosses entreprises ont tout de même pensé aux loisirs: le sport devra être l'exaltation du collectif. L'hyper-violence (puisque le public du futur n'est qu'une grosse moule avide de sang) permet de briser les corps de champions en devenir. Une façon comme une autre de dissuader nos futurs concitoyens de faire trop d'effort pour se tirer de leur condition de gogo.
Mais comme toujours en Amérique, un champion incassable refuse de plier. Ici, il s'appelle Jonathan, il est velu et aime les costumes blancs.
A noter, une intolérable scène de cruauté contre des conifères. Salaud d'habitants du futur!