Dans đ
đąđ đđđ đ·đđđđ , la tentative de capturer la rĂ©alitĂ© sociale d'un environnement urbain Ă travers une camĂ©ra intrusive se veut ambitieuse, cherchant Ă offrir une perspective brute et intime. Cependant, cette approche se heurte Ă des performances d'acteurs inĂ©gales, oscillant entre un amateurisme maladroit et un dĂ©tachement Ă©motionnel, ce qui rend les interactions stĂ©riles et dĂ©nuĂ©es de sincĂ©ritĂ©. Ce choix stylistique, qui aurait pu renforcer l'immersion, finit par Ă©loigner le spectateur des enjeux du rĂ©cit.
Le rythme, dĂ©libĂ©rĂ©ment lent, met Ă©galement Ă l'Ă©preuve la patience du public. PlutĂŽt que de permettre une immersion progressive dans l'univers des personnages, il freine tout vĂ©ritable attachement Ă©motionnel. Le film se perd dans une narration dĂ©cousue, qui, au lieu d'explorer en profondeur ses thĂšmes, les effleure Ă peine, sautant dâun micro-Ă©vĂ©nement Ă lâautre sans cohĂ©rence. En fin de compte, đ
đąđ đđđ đ·đđđđ souffre dâune absence de structure solide, ce qui rend l'ensemble plat et peu engageant.