If there's something weird
And it don't look good
Who you gonna call ?
Avant 1984 ?
Le père Lankester Merrin, Abraham Van Helsing, Scooby-Doo, les vrais époux Warren ... Superman, peut-être ?
Depuis 1984 ?
Les Ghostbusters d'SOS Fantômes !
Bien avant Scary Movie débarquait, pour rire de ce qui fait peur, cet univers nouveau et original, ses quatre hommes en beige de travail, leur camion customisé rutilant, vrombissant, un fantôme glouton vert, une entité démoniaque qui transforme Sigourney Weaver au point qu'elle pourrait faire fuir une armée d'Aliens rien qu'en levant le petit doigt, et surtout cette chanson de Ray Parker Jr qui s'est depuis inscrite au panthéon des meilleures chansons et musiques de film.
Mêlant habilement un excellent pastiche de films d'épouvante et une belle dose d'humour, SOS Fantômes, c'est, pour la première fois, l'alliance des sarcasmes et des mimiques de Bill Murray (Un Jour sans fin), du sex-appeal et de l'impensable double jeu de Sigourney Weaver (Le Huitième passager) mi-girl next door mi-possédée volant dans les airs, du flegme et de la terminologie pseudo-savante d'Harold Ramis (Le Golf en folie), du style totalement décalé d'Annie Potts (Young Sheldon) et de la prestation de Rick Moranis (Spaceballs, Chérie, j'ai rétréci les gosses) en clone de Woody Allen, courant en vain après les filles et réduisant tout aux factures et fiches de paye.
Qu'ils se cachent dans les bibliothèques, dans les grands restaurants, dans les hôtels ou dans les buildings résidentiels, les fantômes n'ont plus qu'à bien se tenir ! Et le spectateur de frissonner, de rire et d'applaudir.
Un premier volet de haute volée, quoique brouillon du volet à venir, aux effets spéciaux aujourd'hui un peu datés mais toujours aussi efficaces !
Zuulez, jeunesse !