Film culte de 1984, S.O.S Fantômes, partage avec Les Gremlins (sortie presque en même temps) son identité horrifique comique soft.
J’aime ce film, son ambiance, son identité, ses blagues lourdes, son esthétique, son action, et dans un même temps, je déplore tout de même ce rythme qui a fort vieillis, avec par moment, un léger ennuie qui pointe en raison d’un certain manque d’intensité. Qu’importe… on passe toujours un excellent moment devant cet incontournable.
Au rang des défauts, certaines séquences d’une maladresse consternante, comme lorsque Winston se définit comme étant « le nègre » de service, m’ont fait grincer des dents. Ici, on bascule de la lourdeur à l’horreur.
Niveau qualité, les effets spéciaux sont tout à fait honorables pour l’époque, les fantômes ont tous des identités mémorables. Sigourney Weaver est excellente dans son rôle de possédée. Rick Moranis, je l’adore. Indémodable maitre des clefs, il est juste excellent. L’équipe des chasseurs de fantômes est tellement ancrée dans l’inconscient collectif qu’on jurerait que chaque membre fait partie de la famille. Bill Murray reste tout de même très agaçant dans son rôle de séducteur pathétique, mais c’est le film dans lequel je le trouve le moins énervant (oui, je ne suis pas fan).
Je ne vais pas trop m’attarder sur cette critique, j’apprécie beaucoup ce film, normal. Je me souviens qu’il me faisait une peur bleue quand j’étais enfant (et le deuxième encore plus). Comment ne pas aimer S.O.S Fantômes, le film est comme une grosse madeleine de Proust ectoplasmique.