Dans ce quatrième volet de la saga, le film consacre près de quarante minutes à une exposition qui semble superflue, partant du principe que le public est déjà familier avec les épisodes précédents. Cette introduction interminable alourdit le récit et peine à capter l'attention, laissant le spectateur dans l'attente d'une véritable avancée narrative. La majeure partie de l'œuvre se perd ensuite dans un enchevêtrement de dialogues, relayés par une succession de plans en champ-contrechamp qui manquent de dynamisme et de créativité visuelle.
Lorsque l'action fait enfin son apparition, elle est expédiée en trois ou quatre plans, résolvant toute tension avec une rapidité déconcertante. Le climax tant attendu se révèle précipité, ne permettant pas de véritablement savourer les enjeux ou de ressentir l'adrénaline que l'on est en droit d'attendre d'un tel film. De plus, le long-métrage souffre d'un casting surchargé. il y a beaucoup trop de personnages, et aucun ne prend vraiment le lead à l'écran pour devenir le moteur de l'action. Cette dispersion des rôles principaux nuit à l'engagement du public, qui peine à s'attacher ou à s'identifier à l'un des protagonistes.
Malgré quelques clins d'œil nostalgiques destinés aux fans de la première heure, 𝐺ℎ𝑜𝑠𝑡𝑏𝑢𝑠𝑡𝑒𝑟𝑠: 𝐹𝑟𝑜𝑧𝑒𝑛 𝐸𝑚𝑝𝑖𝑟𝑒 peine à retrouver la magie et l'efficacité des premiers opus.