Un génie, deux associés, une cloche.

On peut être de constitution longue et fluette, il arrive quand même que la faim nous tiraille, et remplir l'auge de sa petite famille emmène à tourner quelques pelloches pas piquées des hannetons.

Ca commence avec un braquage de banque par un gang organisé comme dans "Heat", avec acrobates, barreaux qui sautent sous la pression chevaline et rails au sol pour y faire glisser son butin, ensuite c'est un long tunnel jusqu'à la scène finale (double scène finale en fait) nous laissant le temps d'admirer Lee, toujours tiré à 4 épingles, qui éclabousse de son ironie, la moustache frétillante et le chapeau rond (vive les gros cons) ce spaghetti archi balisé.

A signaler, un gros sac à poux téte goulot barbu et lanceur de couteaux, un indien, ou mexicain j'ai un peu zappé là, acrobate au mutisme qui n'a d'égal que son absence de souplesse et répondant à l'appellation "chat de gouttière" , un rouquin perfide joueur de banjo et portant un pantalon avec des clochettes et qu'on appelle "Banjo"(!!!), et un méchant, aux yeux globuleux et à la coupe de cheveux improbable (connais-tu Phillipe Bruet camarade ? Si oui, tu vois à quoi ressemble une raie sur la tempe sinon, https://si0.twimg.com/profile_images/1848643171/IMG-20120202-00036.jpg) qui assume mal sa calvitie, contrairement à Lee, un Donald Sutherland du pauvre et sosie incroyable d'un cousin à moi !

Un 6 gentil, le pseudo baroque de Parolini m'a laissé froid, mais LEE VAN CLEEF quoi.