Après deux critiques détaillées (et fort bien rédigées) que dois-je ajouter ?
Peut-être simplement des mots plus proches du sentiment que j'ai ressenti en (audi-)voyant ce film.
La force dans la construction des personnages (qui ont bien fait de n'être que cinq) nous permet une empathie rare, comme une cristallisation dans ces quelques jours de toute les tensions qui lient les protagonistes depuis des années. Bergman se focalise sur un ressenti à cet instant et l'étudie minutieusement, le déploie, et surtout le transmet. Cette cristallisation, à mon sens, trouve son apogée lorsque Henrik embrasse sa fille, résolvant la tension sexuelle entre les deux personnages présente dans tout le film, mais donnant une toute autre saveur à la suite des événements (comme si le fait de montrer ce pêché avait tâché le film).
J'ajouterais une note pour la musique, extrêmement bien choisie, et qui permet d'affiner la lecture du film en la magnifiant.
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