Au milieu du film, je me suis dit : "Putain, c'est la meilleure suite !" Puis ensuite... c'est la catastrophe, mais je n'ai même pas les mots. Bon, je vais spoiler, mais déjà, l'idée de mettre en avant les "codes" de la trilogie, comme s'il y avait vraiment des codes pour ça... Sérieusement ?
Exemple : "Le méchant sera un surhomme". Et qu'est-ce qu'on obtient ? Un méchant avec un gilet pare-balles. Non mais, tuez-moi. "Le passé du personnage va ressurgir et complètement chambouler ce qu'on pense". Sydney Prescott a un frère caché qui a tout manigancé dans l'ombre. Si je n'étais pas déjà mort, tuez-moi une deuxième fois, s'il vous plaît.
Il y avait pourtant de super bonnes idées de mise en scène, notamment avec les hors-champ, mais au final, il n'y a qu'un seul tueur ? Déjà, ça ruine l'esprit de Scream. Et tout ce cinéma avec la caméra, pour qu'au final ce soit le même mec partout ? C'est juste impossible qu'il n'y ait qu'un seul tueur, ne serait-ce qu'en termes d'espace.
En fait, c'est tout ce que je déteste : ça crée artificiellement des twists basés sur des incohérences, qui te forcent à suivre une direction opposée, non pas parce que tu doutes, mais parce que le réalisateur te montre des choses fausses. Par exemple, quand Gale prend le pouls du cadavre, ou quand le tueur est à la fois à l'étage et en bas, te faisant croire qu'il y a deux tueurs, alors qu'en fait non.
Et je ne parle même pas de la fin, où ils font une sorte de coloc' à quatre, ambiance Petite maison dans la prairie. Ça sort de nulle part. Et pourquoi le flic random est là ?
Je ne vais même pas m'attarder sur les dialogues de la deuxième partie :
"-Je crois que ce que vous avez vu est vrai, et c'est une bonne nouvelle."
-Pourquoi ?
-Parce que ça veut dire qu'on a affaire à un vrai tueur en chair et en os."
AH BONNNNNNNNNNNN ???!!! Puis, ça enchaîne avec : "C'est quoi votre film d'horreur préféré ?" - "Ma vie." Le mec, quand il était gosse, il s'asseyait dans la cour de récré avec une capuche sur la tête à marmonner okumari no suzuki ou quoi ?
BREF. Ça ne va pas du tout. Il fallait que ça sorte.