"Les femmes ont deux choix dans la vie : être sorcières ou chattes en chaleur"... Quand même...
Bon bah je vais de ce pas me faire greffer des testicules !
Je dois être maso...je savais que ce film avait tout pour me déplaire, mais je voulais voir ça de mes propres yeux.
C'est chose faite et 3 choses se présentent à moi :
- J'ai eu l'impression tout le long du film de feuilleter un magazine féminin, comme ceux que l'on trouve dans les salles d'attente chez le médecin, vous savez, avec des pages de pub pour des grandes marques de haute couture, de téléphone ou de grosses berlines allemandes à toutes les pages ?! Ici, c'est pareil, et on ne fait même pas cela discrètement, l'héroïne allant lors d'une séance photo interminable jusqu'à citer tour à tour ces marques.
- Ce film est un appel à la misogynie (d'ailleurs, je n'en suis pas loin et je suis pourtant de leur "clan") lorsque l'on voit l'image de la femme que donne cette meute de pétasses superficielles et stupides. Je ne compte pas le nombre de fois ou, à l'idée que l'on pourrait m'affilier à de telles dindes, je me voyais déjà tester la solidité de leurs boites crânienne à l'aide du talon d'un de leurs si précieux escarpins à 500 dollars la paire.
- Entre l'étalage nauséabond de luxe, des poils pubiens débordant d'un maillot de bain et un... accident gastrique regrettable, ce film qui se veut fashion et "trop-hype-t'asvusonsac???Haaaaan!" se révèle bien plus vulgaire qu'un Camping ou autre comédie du même acabit.
Donc non, franchement, il n'y a rien à sauver dans Sex and the city. Scénario tenant sur un timbre-poste et desservi par des actrices qui hormis leur talent de porte-manteau, sont mauvaises (Message à Sarah Jessica Parker : Lorsque l'on ne s'appelle pas Popeye, les grimaces c'est non !), ça traîne en longueur alors qu'il ne se passe... rien. J'ai eu l'impression d'être un homme qui se retrouverait coincé dans une pyjama-party... (help).