La Graine et le fumier
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le 15 avr. 2017
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Mais... ? Qu'est ce que j'ai bien pu faire dans ma vie de si horrible pour qu'on m'inflige ça ? Une purge sans nom voilà ce que c'est. Une crise d'urticaire, qui ne mérite rien d'autre que le mépris le plus total. J'aimerai mettre ça sur le compte d'une incompréhension entre le film et moi, résultat d'une approche philosophique, poétique ou émotionnelle différente mais ce n'est absolument pas le cas ici. Nous ne sommes guère plus dans une confusion de langage, quelque fois sympathique, mais dans le fond du fond des abysses scénaristiques, là où les pires idées se font expulsées d'un trou informe, veineux, gras et purulent...
Après cette accroche fortement objective, t'aimerais en savoir plus, n'est ce pas ? Si tu savais dans quoi tu t'embarques tu tournerais casaque derechef pour ne jamais revenir sur ton envie première. Alors, alors, alors, Sex Doll...nous parle de prostitution. Bon, jusque là pas de quoi se péter le larynx, le sujet à de quoi intéresser, sur fond de critique sociale, de sexualité sans émotions ou bien libérée des jugements naïfs. On y suit Virginie (alias Malika), une française expatriée à Londres dont l'activité est d'être une poule de luxe. En somme cela veut dire que ça branle pas du prolo... Virginie, donc, fait un soir en boîte la rencontre de Rupert, un tatoué, un dur, un vrai mec dans un corps d'adolescent. Lui est affilié à un obscur réseau chargé de faire sortir du système les prostituées, elle...et bien on ne sait pas vraiment si elle a envie d'arrêter, de continuer, de partir en vacances ou bien d'exprimer une émotion lisible. En gros c'est tout... Voilà, c'est super, je suppose que t'as qu'une envie c'est de te jeter sur le bout de viande et foncer au cinéma ? Non ? Étrange.
Après je suis vache parce que j'ai détesté mais en soi le concept de base aurait pu avoir nettement plus de gueule, on aurait pu également avoir pire comme par exemple : "Helmut, le bûcheron d'Aschaffenbourg ou l'histoire d'un dendrophile refoulé". De quoi amuser toute la famille ! Dans le cas de Sex Doll tu te demandes véritablement quel est le public : c'est écrit avec la sensibilité d'une gamine de onze ans et pourtant ça s'adresse à un public adulte. Je suis perdu dans la mélasse.
En soi, ce que j'ai vécu hier soir était incroyable, réellement stupéfiant, te dis-je. En l'espace d'un peu moins de deux heures je suis passé par tous les stades de l'horreur. Laisse moi dont te les présenter avant de partir :
Très sincèrement, Sex Doll est pour moi le plus mauvais film qu'il m'ait été donné de voir de l'année, sans exagération aucune. Une sombre merde, n'ayons pas peur des mots.
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Créée
le 18 nov. 2016
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