Ah, l'artiste qui doit faire face à une oeuvre dans le monde fictif de la représentation mais aussi dans le même temps dans la réalité de la vie... Ouah, c'est pas comme si des chefs d'oeuvre comme Boulevard du crépuscule, Eve et consort, et d'autres films de moindre envergure comme La Maîtresse du lieutenant français ou A Double Life ne l'avaient pas déjà fait... Et j'en oublie et j'en oublie certainement... Ça, c'est pour pas qu'on me sorte l'argument de l'originalité...
Autrement qu'on me sorte encore moins l'argument du traitement. Olivier Assayas n'a toujours pas compris après plusieurs décennies de carrière que visiblement un plan réussi vaut des milliers de mots. Ironiquement, les images les plus évocatrices du film sont celles des extraits, d'une beauté à couper le souffle, du film d'Arnold Fanck. Autrement, c'est bavard, bavard, que quelquefois j'en ai même décroché et perdu pratiquement tout intérêt à cause de cela.
C'est dommage parce que le trio d'actrices principales est loin d'être inintéressant pour ne pas dire séduisant. Chloë Grace Moretz, notamment, malgré la médiocrité de la mise en scène lors que son personnage est invité à un talk-show (ces rires enregistrés, mon dieu !!!) ou celles lorsqu'il s'en prend à des paparazzis, apporte même quelques bouffées de fraîcheur à l'ensemble.