"L'humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre." (Walter Benjamin, L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, 1935)
Avec The Sky Crawlers, l'anachorète de la japanime donne à son volet politique une postface éthérée et profondément désenchantée.
La révolte qui grondait dans le monolithe Patlabor 2 ne s’est pas tue mais, rattrapée par la marche d'un monde pris entre le nouvel équilibre de la terreur post-9/11 et la kermesse malade du divertissement de masse, elle a fait le deuil de sa révolution.
Le prix à payer pour avoir eu raison trop tôt ?