Le meilleur des trois opus (si, si) car, si l'on est friand de Jim Carrey (on plaide carrément coupable), c'est le Robotnik Show multiplié par deux. Et ça fait un bien fou. À l'inverse le trio de hérissons de couleur flashy sont en retrait (on les voit beaucoup moins, dans celui-ci) mais restent là pour lancer une vanne gentillette et facile pour les plus jeunes, il faut que tout le monde y trouve son compte. Shadow quant à lui est un super personnage à introduire, malgré une histoire originelle vraiment foireuse (on sort du chapeau une gamine qui
devient son amie et clamse
en deux secondes... C'est bien pratique pour le scénario, quoi.) voire complètement impossible : si la
gamine est la fille de Papy Gérald Robotnik, mais est morte enfant... D'où vient la parenté entre le Papy et Robotnik "Junior" ?...
Comme dit l'intéressé : "Pourquoi... Comment...Qui a fait quoi, avec qui ?!!" (d'accord, la réplique nous a fait rire, mais ça n'enlève malheureusement rien de la fumisterie qu'est cet arbre généalogique). En revanche, difficile de choisir entre voir le film en VF (Emmanuel Curtil, notre divinité du doublage) ou en VO (un Keanu Reeves en Shadow, c'est un argument décisif), donc on va se revoir le film en VO quand les plateformes le proposeront (contrairement aux cinémas qui choisissent pour nous quasiment toujours la VF pour l'animation). Et quand on repense au Jim Carrey Show démentiel qui donne toute sa vie à ce troisième opus autrement un peu bancal dans son écriture, on sait que le deuxième visionnage ne sera pas une plaie (remettez-nous la scène de danse : encore !). Idem pour Shadow, cette bonne découverte, un personnage ultra cool (car il est le seul hérisson à n'être pas là pour faire rigoler les petits : ça change) et qu'on veut déjà retrouver dans les suites ! Qu'on file une belle bécane à ce hérisson, qu'on file encore plus de temps d'écran à Jim Carrey, et on foncera (plus vite que Sonic) pour voir ça !