What the f*** man?
Comment parler de Sorry To Bother You ? Non sérieusement, comment aborder la chose ? Est-ce que je spoile pour entrer en profondeur dans l'analyse ? Est-ce que je dis vite fait mon...
le 7 févr. 2019
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J’aurais volontiers troqué la reconnaissance critique de Blackkklansman de Spike Lee avec celle de Sorry to bother you. Ici on se prend beaucoup moins au sérieux, on ne glisse pas vers le manichéisme trivial et on confie le double rôle à un personnage unique, ce qui est à la fois bien plus intéressant sur le fond et beaucoup plus justifié sur la forme.
Inutile de s’aventurer dans la technicité pour promouvoir le film : c’est original, bourré d’idées de mise en scène, ultra engagé (tout en sachant s’émanciper de son propos principal - du coup on a une pensée bien agréable pour Get Out), l’écriture est aussi généreuse pour des arcs narratifs que ce qu’elle est aiguisée pour ses dialogues, c’est joué avec enthousiasme par tout le monde (mention spéciale à Danny Glover) et ça se ressent. On peut mentionner aussi le travail musical de The Coup, qui offre avec simplicité l’essence de ce que l’on vient chercher.
Un film nécessaire et parfaitement ancré dans son époque qui ravira autant le spectateur aguerri en quête de surprise que celui qui cherche un bon sujet de discussion autour de quelques verres à la sortie de la séance. Bref, du ciné US social et intelligent comme on l’aime :)
Créée
le 3 févr. 2019
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