Que restera t-il a No Way Home une fois passé le mirage des tonnes de fan service sous lesquelles le film croule ?
Un film maladroitement écrit et péniblement réalisé qui a bien du mal a réaliser pleinement ses folles ambitions?
Un film qui hérite d'une nostalgie telle qu'il est capable de soulever une salle, de la faire vibrer au point de croire à son effondrement.
No Way Home devient alors une expérience cinématographique folle, un film qu'il faut voir sur grand écran dans la salle la plus remplie possible.
Un film terriblement imparfait qui, dans son genre, montre indéniablement que les salles obscures ont de beaux jours devant elles.
Dur alors de lettre une note, j'ai grandi avec le tisseur, avec ses différents visages et je ne peux qu'admettre mettre pris au jeu du film. D'abord avec la réticence nonchalante d'un garçon qui dit aimer le 7eme art, puis plus franchement avec le coeur d'un enfant qui raisonné comme les centaines d'autres autour de lui.
Je pourrai dire que visuellement le film est inconstant, qu'en voulant étendre le MCU au multivers le film a tendance à creuser les incohérences de celui que nous connaissons depuis Iron Man 1. Que si le Peter Parker de Tom Holland s'épaissit enfin, les changements de tons que cela induit ne sont pas toujours du meilleurs effets.
Surtout, je pourrai reconnaître que oui, en fin de compte c'est facile de jouer avec la nostalgie de 20 ans de tisseurs sur grand écran. Mais je dois admettre que ce sont des yeux remplis d'émerveillement qui ont quitté la salle. Jamais dupe, mais jamais hypocrites.
Une très belle leçon de non cinéma.