Ce n'est qu'après obtention de Monsieur Oscar que j'ai regardé ce film. Bon, ce n'est pas parce que Monsieur Oscar est passé par là que je l'ai regardé spécialement étant donné que rien que la présence de Rachel dont je suis un peu... beaucoup... bon d'accord très amoureux m'aurait poussé tôt ou tard à le faire.
Mais je me suis pas spécialement jeté dessus car je m'attendais à raison à un film ayant plus l'allure d'un téléfilm soigné que d'une véritable oeuvre cinématographique, prompte à plaire à Monsieur Oscar, ce qui a été plus que je ne le pensais le cas, très... trop inspiré des Hommes de président , ce dont on ne va pas se plaindre vu que c'est LE chef d'oeuvre du film d'investigation. Bon, l'Eglise et cette bonne abomination absolue qu'est la pédophilie, je m'attendais à un film un peu bêtement manichéen où seule l'Eglise est responsable. Mais très bon point, et si il y a eu une très bonne surprise ici pour moi c'est celle-là, toutes les institutions s'en prennent plein la gueule, les reporters n'étant pas les derniers à recevoir leur volée de bois vert...
Autrement, un casting de gros malade, Michael Keaton, plus revenu que jamais contrairement à Julien Lepers, John Slattery, tout droit sorti de Mad Men qui... qui sert à rien ici en fait, Liev Schreider, taiseux et opiniâtre, Mark Ruffalo, en type révolté et qui ne fait pas de manière à le montrer parce qu'il en fallait bien un dans le lot, et puis... cœur énamouré qui ne peut pas s'empêcher de fonctionner... Rachel, appliquée et sérieuse.
Bref une belle team pour un film d'investigation à l'américaine, c'est-à-dire qu'on sait très bien, à peu de choses près, ce que l'on va voir, mais un "ce que l'on va voir" qui va ne laisser place à aucun temps mort pour bien nous rendre le tout prenant du début jusqu'à la fin.