Une saison en enfer
Est-ce par goût de la contradiction, Harmony, que tes films sont si discordants ? Ton dernier opus, comme d'habitude, grince de toute part. L'accord parfait ne t'intéresse pas, on dirait que tu...
Par
le 9 mars 2013
244 j'aime
74
Sous son apparence superficielle, à l'image de ses personnages, Springbreakers réussit à dresser le portrait d'une jeunesse déconnectée de la réalité et obsédée par la possession. Mis en scène à la manière d'un rêve éveillé, Harmony Korine filme ses springbreakers de façon à les rendre impersonnels dans un environnement presque irréel. La réalisation s'appuie sur des sons, des couleurs vives et un rythme tantôt soutenu tantôt ralenti pour donner cette impression de monde alternatif.
Les 4 personnages interprétées par des actrices soucieuses de briser une image de belle fille idéale sont le porte-étendard parfait de cette jeunesse à la recherche d'ivresse, sans en mesurer les conséquences.
L'exagération permanente dans le destin de ces filles fait penser au Pain & Gain de Michael Bay, un autre film qui critiquent l'idée du rêve américain à tout prix, avec des personnages persuadés de mériter mieux que leur petite vie routinière et prêts à tous pour y arriver.
Mention spéciale à James Franco en truand, dealer de drogue et rappeur qui incarne finalement toute l'idée du film entre paraître, argent, malaise et vie de rêve.
Pour ma part, Springbreakers est une bonne surprise tant il a été décrié par mon entourage. Pas un grand film mais une réalisation bien plus intelligente qu'elle en a l'air.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les plus belles claques esthétiques, Les meilleurs films avec James Franco et Les meilleurs films A24
Créée
le 16 oct. 2016
Critique lue 159 fois
D'autres avis sur Spring Breakers
Est-ce par goût de la contradiction, Harmony, que tes films sont si discordants ? Ton dernier opus, comme d'habitude, grince de toute part. L'accord parfait ne t'intéresse pas, on dirait que tu...
Par
le 9 mars 2013
244 j'aime
74
Le film démarre comme un clip de MTV, avec de la musique merdique et la caméra qui tremble. Il n’y a pas de dialogue, juste des cons qui sautent à moitié à poil en buvant de la bière (yeaah on se...
le 16 mars 2013
162 j'aime
39
Si faire rouler des culs souillés par la bière et la sueur en 120 images secondes pendant une heure trente correspondait à l’image que je me faisais de la représentation du carpe diem contemporain,...
le 13 sept. 2013
140 j'aime
79
Du même critique
Une bande annonce faite de beaux paysages où viennent s'inscrire shamanisme et étrangeté malsaine, un film d'horreur à la sauce documentaire, Thaïlandais, avec Na Hong-Jin à la production et en tant...
Par
le 16 déc. 2021
10 j'aime
3ème film de Na Hong-jin, réalisateur de The Chaser qui m'avait déjà époustouflé, et bien c'est une nouvelle fois chose faite avec The Strangers. Impossible d'écrire une critique constructive en...
Par
le 31 juil. 2016
9 j'aime
3
Ah ça, ils te l'ont vendu à grands coups d'images. Mon dieu, c'est pas vrai, je vais pouvoir jouer à l'anime Dragon Ball Z !C'est pas vrai ?Si, regardes la dernière vidéo !Oh. C'est pas vrai !Alors...
Par
le 16 avr. 2018
8 j'aime