St Elmo’s Fire – Un film de copains comme on n’en fait plus
En effet, St Elmo’s Fire est un film culte des années 80 dans la lignée de Breakfast Club, The Outsiders ou encore Seize Bougies Pour Sam. Réalisé par Joel Schumacher, le long-métrage parle d’amitié de longue durée (peut-elle rester intacte et traverser les épreuves de la vie ou s’écroule-t-elle au bout d’un moment ?).
Dans ce film, les sept amis se connaissent depuis l’université et malgré les années qui passent, ils adorent se retrouver le temps d’une soirée au St-Elmo’s bar. Chacun voit ce qu’il est devenu. Ce que ce diplôme leur a réellement rapporté. Pour certains, ils sont curieux de voir ce que la vie va leur réserver. Pour d’autres, ils vivent au jour le jour, en évitant la casse.
Le Brat Pack Family
J’ai connu ce film un peu par hasard. Après le visionnage de Breakfast Club, je me suis renseigné sur la filmographie du réalisateur John Hughes. Et d’article en article, je suis tombé sur le long-métrage regroupant « Le Brat Pack » (acteurs des années 80 notamment apparus à l’écran dans des films destinés aux adolescents). J’ai été séduit par le pitch. Du coup, il m’a fallu du temps pour le trouver, car il est assez rare et après quelques années de recherches, je l’ai enfin vu.
Même si dans un premier temps le film est naïf, il pose un regard brutal sur l’amitié et beaucoup de séries utiliseront ce film comme modèle.
Malgré de mauvaises critiques, le long-métrage a été un succès au box-office, rassemblant près de 30 millions $ pour un budget avoisinant les 10 millions $, en partie grâce à sa distribution all Stars de l’époque – Emilio Estevez, Rob Lowe, Demi Moore, Andrew MacCarthy, Ally Sheedy et Judd Nelson. Pour certains, St Elmo’s Fire sera leur dernier gros hit (Judd Nelson), pour d’autres leur premier succès (Demi Moore).
Joel Schumacher a été bon ?
De plus, le long-métrage permet au réalisateur du futur Batman Forever de se faire de se faire une réputation dans le milieu. Avec Génération Perdue et Expériences Interdites, il devient un réalisateur bankable. Ces derniers, lui ouvriront les portes d’Hollywood. Malheureusement pour lui, Batman et Robin stoppera cette montée en puissance. Dès lord, il faudra qu’il attende quelques années pour se refaire un nom
Conclusion
Enfin, St Elmo’s Fire est aussi marqué par le titre phare Man in Motion du célèbre chanteur John Parr. Une chanson très ancrée dans les années 80. Cependant, elle permet d’apprécier encore plus le film.
Pour finir, St Elmo’s Fire est un petit bijou du cinéma qu’il faut au moins avoir vu une fois.