Starbuck par Kroakkroqgar
Les sourires que provoque ‘Starbuck’ ne viennent finalement pas tellement de son idée de départ un peu fumeuse, mais de la bonne humeur que le film se plaît à transmettre au spectateur.
Du statut d’inconnu en galère, le personnage de David Wosniak connaît une augmentation continue de son capital sympathie, qui fait de l’œuvre un feel-good movie imparable. Dès lors qu’il se décide à devenir l’ange gardien de ses enfants, la complicité entre Starbuck et le spectateur crée des situations amusantes tandis que les petites surprises se succèdent. En guise d’intermède, les interventions de l’avocat en piques bien senties sont comiques, et son allocution télévisée (bien qu’attendue) est hilarante. Avec des dialogues parfois très inspirés (même s’il est parfois préférable de profiter de sous-titres) et des situations cocasses, ‘Starbuck’ est donc une bonne comédie sympathique.
En revanche, le film ne néglige pas les sentiments, puisque l’œuvre sait se faire touchante sans artifice (David qui avoue à Valérie qu’il est Starbuck). Mais c’est le week-end organisé par les enfants de Starbuck qui marquera les esprits. Non seulement le passage profite d’une esthétique travaillée toute à fait différente du reste de l’œuvre, mais cette communauté de personnages qui ont pourtant si peu en commun forme un tableau vraiment magnifique. En outre, l’extrait profite d’un morceau gai et entraînant adapté, comme le reste de l’excellente bande-originale du film.
Une comédie réjouissante.