Comme beaucoup, je ne connaissais de cette suite que la version débutée par Donner et terminée à la demande des studios par Lester. Elle est plutôt sympa, mais j’étais curieux de voir ce que Donner avait en tête. Plus courte, avec moins d’humour, on y voit une vraie noirceur qui existe dans l’autre version mais est très atténuée.
C’est une vraie suite du premier volet (ici, c’est l’explosion d’un des missiles que détourne Superman dans le premier volet qui libère les renégats kryptoniens, et non l’ascenseur de la Tour Eiffel, et l’on retrouve un résumé du premier épisode). Ceci est dû au fait que le récit avait été pensé par Donner et Puzzo en plusieurs films. 75 % du récit est de la patte de Donner, et il vient s’y greffer des essais et autres scènes non étalonnées. C’est une expérience très particulière qui donne un aperçu du bon travail qui avait été effectué.
Le scénario tourne autour de la volonté de Superman de tout abandonner par amour pour Loïs. Devenir humain implique beaucoup de sacrifice, et c’est par réflexe patriotique qu’il abandonnera cette idée.