Par Trey Parker et Matt Stone..
Oh My God! They Killed Kenny!
Donc au niveau du raffinement et du politiquement correct..., et c'est justement ce que l'on veut pas (ou alors vous vous êtes trompés de film !!!).
Ah les années Bush, je trouve qu'elles ont été beaucoup trop vite oubliées celles-là. Une bande de crétins réactionnaires qui se prennent pour le centre du monde, qui croient que leur système est le seul bon, qui ont une vision manichéenne et stéréotypée de tous les autres pays, et qui créent le chaos en se mêlant de ce qui ne les regardent absolument pas ; la scène d'intro se déroulant à Paris, et où ils détruisent la moitié de la capitale est éloquente...
Mais Parker et Stone ne voulant pas faire dans le simplisme et dans la facilité se foutent aussi de la gueule des stars de cinéma, qui de leur tour d'ivoire, se permettent aussi de balancer une vision du monde tout aussi simpliste et donc dangereuse, et sans que personne leur demande quoi que ce soit en plus. Et même, le temps d'une séquence, une des plus jouissives du film, ils égratignent aussi l'inefficacité totale (et accessoirement l'inutilité tout aussi totale !!!) de l'ONU.
Le tout avec des marionnettes façon Les Sentinelles de l'air avec ficelles volontairement bien visibles et mouvements maladroits tout aussi volontaires et donc tout aussi drôles (les scènes de bagarres sont impayables !!!), et puis surtout, pour le moi le meilleur du film, les chansons ; excellente celle qui dit que Pearl Harbor de Michael Bay est une merde, et absolument géniale est America, Fuck Yeah!, pour moi le véritable hymne national américain, qui symbolise à la perfection ce que sont les Etats-Unis.
America America
America, Fuck Yeah! Comin' again to save the motherfuckin' day, Yeah
America, Fuck Yeah! Freedom is the only way, Yeah
Terrorists, your game is through 'cause now you have ta answer to
America, Fuck yeah! So lick my butt and suck on my balls
Un véritable jeu de massacres plus que jamais d'actualité, à tous les points de vue, car comme le disait Karl Marx
L'histoire ne se répète pas, elle bégaie.