The. L'Oeuvre des années 90's. Le terminator est plus fort que l'homme, c'est un superman cybernétique, ...et rock'n roll. Et en cela, quel mec ne s'est pas identifié à ce bad guy peroxydé, enfourchant tranquillement sa moto, avec un fusil à pompe, sur la musique "Bad to the bone" de Georges Thorogood?
Le film vaut pour ses scènes d'actions, très divertissantes. Même si on prend le film tel quel, au pied levé, sans avoir regardé le début, on se laisse emporter par les scènes de poursuites, et surtout les combats entre les deux Terminators, le clou du film. Plus fort encore, ...le T-1000 (Robert Patrick), doté d'une composition (complexe, certes) lui permettant de reproduire des humains, ou ...un bout de carrelage. Et puis, ses doigts et ses bras sont susceptibles de lui servir de stylet. A coups de bras dans la bouche du père adoptif de John, et de doigt dans l'oeil d'un policier, le T-1000 ferait presque peur. Surpuissant, inarrêtable, il se lance à moto dans un hélico. Il casse la vitre de l'hélico, s'immisce dans l'appareil en prenant la forme de l'extra-terrestre d'Abyss, et dit au pilote, froidement : "tires-toi de là".
C'est même drôle parfois, quand on l'a bien cerné et qu'on le voit dire à un policier en moto : "Dites-donc, ...elle est chouette cette moto". (...) Pas besoin d'images, on sait que le motard a dû en prendre plein le cul.
Sinon il y a Schwarzy, dans le rôle de sa vie. Intéressante et logique, sa relation avec John (Edward Furlong) à un sens dans le scénario : John, très attaché à la machine, ne peut se séparer de son jouet, et le reproduira dans le futur (ou le fera faire par un autre) pour le renvoyer dans le passé afin de se protéger lui-même. Touchant, le lien créé débouche logiquement sur une vision idéale de la paternité : le Terminator devient donc le père de John, à défaut pour ce dernier d'avoir eu un vrai père ou de n'avoir eu que des cons, et est largement plus humain que Liam Neeson dans l'horrible "Taken" (lire ma critique).
Le scénario est bon. Un "Retour vers le futur" - heavy metal servant de prétexte à des effets spéciaux qui ont fait date dans le cinéma. Notoirement connu pour les maquillages de Schwarzy, qui ont nécessité plus de 12 heures de travail, le film à reçu à juste titre les oscars du maquillage et des effets spéciaux.