Faire une suite avec personnage décédé dans le premier épisode, faire de ce personnage, qui est le mal incarné dans ce même premier épisode, le symbole d'espoir, en tout cas la chance de survie de l'héroïne, dans cette suite, faire de l'héroïne un peu paumée qui devenait guerrière un être asocial, voilà des paris risqués.
Et Cameron s'en sort haut la main.
Pourquoi? Parce qu'il donne un rythme assez intéressant à son film (même si il y a une disparition du vrai méchant pendant quasiment 40 minutes), qu'il utilise des effets spéciaux qui sont devenus, entre temps (6 ans se sont écoulés), très performants, qu'il utilise la mythologie Schwarzy de manière efficace, de même que les références au premier épisode.
Il se dégage, malgré un humour plus présent que dans Terminator, une vraie mélancolie assez intrigante.